Tónandi Liminal Soundbath (LA), streaming en replay et c’est beau !

Il y a quelques jours, l’équipe composée de Jónsi, Alex et Paul Corley, rejoints par Georg et Kjartan Holm, ont donné un mini-concert à Los Angeles pour une poignée de chanceux (sur invitation) en jouant certains morceaux de leur –bien rôdé maintenant– « Liminal Soundbath ». On note que la participation de Georg donne peut-être une indication sur le devenir immédiat du groupe Sigur Rós car depuis le départ d’Orri, ils ne sont plus que deux… Le concert est composé de morceaux ambiants, prédilection du duo Jónsi et Alex, mais aussi de compositions de Sigur Rós remixées pour l’occasion, comme l’immense E-bow et la délicieuse Varða. On appréciera diversement l’utilisation intensive de l’électronique, mais les musiciens en plus grand nombre jouent tout de même sur leurs instruments « physiques » et Jónsi (nous en-)chante. Passée une réaction de ma part un peu négative (trop d’électro, absence d’Orri, événement encore une fois élitiste…), j’ai regardé le « replay » du streaming et je l’ai trouvé très beau. Je le partage donc ici 🙂

Ces événements de la série « Liminal Soundbath » ont eu lieu ici et là, espérons que nous aurons la chance de les voir faire une véritable tournée et visiter la France un de ces jours. Peut-être qu’ils rôdent ce spectacle avant de se lancer. Mais le format de cet événement fait qu’ils doivent choisir uniquement des lieux plutôt petits et intimes, ce qui ne doit pas être simple.

Pour les anglophones, un récit précis et des photos de l’événement de Los Angeles ici :
http://floodmagazine.com/55539/sound-bath-at-the-black-dahlia-house-sigur-ros-liminal-music-series-returns/

Photo du haut crédit : https://www.nts.live/shows/guests/episodes/sigur-ros-play-tonandi-liminal-live-7th-december-2018

 

Festival norður og niður et streaming du dernier concert de Sigur Rós

Le festival norður og niður bat son plein, l’événement est si riche qu’une page ne suffirait pas pour tout présenter. En plus de quelques « pointures » internationales comme Mogwai, on retrouve beaucoup de famille, amis et anciens musiciens accompagnateurs du groupe ou de Jónsi/tournée solo, ainsi que certains artistes qui avaient assuré leurs premières parties. C’est presque un jeu de découvrir toutes ces têtes familières même quand on ne connaît pas leur nom.
Les cinéastes ne sont pas oubliés, à commencer par Dean Deblois qui a présenté le magnifique Heima, ainsi que Go Do avec Jónsi ce jour.
Un petit morceau de Óðins Raven Magic a même été interprété par les co-créateurs de la fameuse pièce musicale. On pourra regretter l’absence des membres du groupe, ce qui aurait constitué une jolie surprise.
Sur le Facebook du groupe, il y a souvent des vidéos du festival en streaming.
Aujourd’hui nous avons reçu un email de Sigur Rós nous invitant à suivre leur dernier concert à Harpa, demain samedi 30 décembre à 21 heures (heure française) en streaming. On peut noter que les setlists islandaises jusqu’à présent sont identiques aux derniers concerts notamment parisiens, peut-être une surprise pour la dernière ?
Un petit mot très court nous dit que l’avenir est incertain… Espérons que ce feu d’artifice artistique islandais que représentent ces quatre jours, rassemblant le groupe et tous leurs collaborateurs présents et passés, ne soit pas un au revoir trop long. Heureusement, nous savons qu’ils ont bien avancé leur prochain album, prévu pour 2018 selon leurs propres mots, sinon on aurait des raisons de s’inquiéter.
Bonnes fêtes à tous !

Triomphe de Sigur Rós au Grand Rex, 3 concerts au top

Avec du retard, un petit compte-rendu des concerts du début de la tournée européenne, auxquels beaucoup d’entre vous ont pu assister puisque la série des trois concerts parisiens s’est achevée hier soir.
Le Grand Rex affichait complet pour ces trois dates, le groupe investissant ce lieu qu’ils connaissaient déjà du temps où ils étaient beaucoup moins connus. On mesure la chance de les avoir vus dans ce qui est normalement un grand et beau cinéma, mais demeure une petite salle de choix pour un concert.
Confortablement installés dans les moelleux fauteuils, nous avons pu assister à un show parfaitement huilé, visuellement encore plus sophistiqué avec des effets de profondeur, leds, projections en fond… A noter que le visage des 3 compères a été modélisé en 3D pour illustrer Óveður, peut-être aussi celui de Jónsi sur Vaka (là c’est moins sûr).
Alors, on peut le regretter, aucun changement entre les setlists qui sont strictement identiques depuis le début de la tournée. Trop de contraintes techniques ? Les seules fantaisies qu’ils se permettent sont l’existence d’une longue note sur Festival -ou un long silence- voire sur la fin de Á, quelques mots incompréhensibles en Islandais au public, nous avons même eu une véritable conversation entre Jónsi et Orri sur E-bow, possiblement une mise au point musicale mais allez savoir avec ces facétieux Islandais.
Le découpage en deux parties est judicieux, la première partie plus calme et la seconde en crescendo jusqu’à l’explosif Popplagið. Le public parisien n’a d’ailleurs pas attendu le final pour manifester son enthousiasme, dès la 2e partie de Festival il s’est levé et a investi bruyamment l’espace « fosse » devant la scène d’où il n’en sortira qu’à la fin du concert.
En tous cas sur les concerts 1 et 3, car sur le 2 il aura fallu attendre Popplagið pour qu’il se déchaîne. L’occasion de saluer ici la qualité de notre public, sans chauvinisme 😉 Le groupe a visiblement apprécié, revenu saluer deux fois, il a renvoyé une énergie que j’ai rarement vue sur les derniers titres (à Manchester en début de tournée ou ailleurs je n’ai jamais vu ça). Musicalement, à part le concert n°1 où j’ai entendu quelques bizarreries et E-bow avec interruption sur le concert n°3, j’ai trouvé leur jeu parfait, avec la voix de Jónsi très en forme.
La setlist comprend 4 nouveaux titres, nous connaissions déjà Óveður dont ils avaient fait un clip, mais nous découvrons Á, Niður et Varða. J’apprécie beaucoup Niður et surtout Varða, qui semble faire l’unanimité d’ailleurs. Nous devrions retrouver ces titres sur le nouvel album à paraître l’an prochain, selon une très récente interview d’Orri (merci Emeline).
Voici la setlist :

1. Á
2. Ekki Múkk
3. Glósóli
4. E-Bow
5. Dauðalagið
6. Fljótavík
7. Niður
8. Varða
   Entracte
9. Óveður
10. Sæglópur
11. Ný Batterí
12. Vaka
13. Festival
14. Kveikur
15. Popplagið

    Vos commentaires et ressentis sont les bienvenus !

    

(photos prises à Manchester et Paris – septembre 2017)

Sigur Rós en résidence à Reykjavík : plus que de simples concerts

L’événement des 4 concerts à Reykjavík, les 27, 28, 29 et 30 décembre 2017 alors que l’annonce, à grand renfort de teasing et de vidéo personnalisée, titrait sur des dates plus étendues, m’avait paru un peu mystérieux. Sûrement se laissent-ils la place de rajouter 1 ou 2 concerts selon la demande, la belle salle Eldborg à Harpa n’étant pas si grande que ça (1800 places assises). Mais un commentaire de l’équipe du groupe sur les réseaux sociaux et un article des Inrocks plus loin, tout s’éclaire : il ne s’agit pas seulement d’une série de concerts « à la maison » venant clore leur tournée comme autrefois, mais d’un véritable festival mêlant danse, expos, happenings et à n’en pas douter, surprises.
Si vous voulez connaître la belle ambiance de fêtes à Reykjavík tout en profitant de votre groupe préféré et avez quelques vacances, n’hésitez pas !
Voici l’article des Inrocks plus précis :

http://www.lesinrocks.com/2017/05/10/musique/sigur-ros-lance-son-propre-festival-islande-11942944/

EDIT du 12 mai : voici un nouvel article plus précis sur l’événement, de la bouche de Georg!
http://www.undertheradarmag.com/interviews/sigur_ros_on_their_new_norur_og_niur_holiday_arts_festival/

Le concert de Los Angeles en streaming samedi matin !

Excellente nouvelle, nous l’espérions sans trop y croire : le deuxième des 3 concerts de Los Angeles, avec orchestre, chœur et « spécial guests », sera diffusé intégralement en streaming par Pitchfork, sur leur site Internet mais aussi sur leur page Facebook live. Le concert ayant lieu à 20 h 50 vendredi 14 avril, il faudra se lever tôt en France samedi matin pour y assister à 5 h 50. Mais le streaming restera accessible pendant 48 heures ensuite.
Plus de renseignements sur le site de Pitchwork, notamment la setlist de la première partie, celle avec les intervenants musicaux :
http://pitchfork.com/news/72755-announcing-pitchfork-live-featuring-sigur-ros-and-the-la-philharmonic/?mbid=social_facebook
Ce premier set avec orchestre dure 50 minutes, suivi d’un entracte puis de la seconde partie du concert, 50 minutes plus « classique » avec Jónsi, Orri et Georg.
Exciting!

Date supplémentaire au Grand Rex le 28 septembre !

Vite ! vite ! vite ! Choix sur plan :

http://www.livenation.fr/artist/sigur-rós-tickets?omq=sigur&utm_source=Twitter

Intéressant : les super places (premiers rangs en fosse) sont 2 à 3 fois moins chères que les préventes qui les proposaient en option « VIP obligatoire » !

Comme attendu, les places au Grand Rex pour le 27 sont parties en moins d’une heure lors des ventes publiques ce matin. Une nouvelle date pour le lendemain, le 28, a été rajoutée et annoncée sur le réseau Twitter par Livenation.
Quelques minutes auparavant, c’est par un tweet de Sigur Rós qu’on apprenait l’ajout d’une troisième date à Londres pour les mêmes raisons, avec également une vente immédiate.

OMG ! Sigur Rós au Grand Rex, Paris, le 27 septembre

EDIT : l’annonce est faite. Vu la taille des salles, ils ont prévu une prévente pour laquelle il faut s’inscrire, si ce n’est pas déjà fait, sur le site officiel. Ces préventes auront lieu le 1er février 9 heures et les ventes officielles le 3 février 9 heures. Il y a aussi des « packs VIP », un cahier dédicacé, je ne sais pas s’il y a autre chose.
https://sigur-ros.co.uk/tour/presale/

Concert parisien annoncé sur le site de la Fnac dans le cadre d’une tournée qui va durer juste un mois dans des lieux intimistes, sur le même modèle que les concerts américains, en deux parties avec entracte. Le communiqué de presse dit « dernière occasion » de les voir dans de tels lieux avant de nombreuses années. Cela peut être inquiétant tout comme signifier que cela concerne juste ce genre de lieux.

A suivre 😉

Sigur Rós à Edimbourg

Sigur Rós en concert à Edimbourg

Pas de Rock en Seine pour moi cette année, mais n’hésitez pas à poster en commentaires ici vos comptes-rendus sur le concert parisien, qui clôt la tournée européenne des festivals.
Alors justement, j’avais choisi les concerts d’Edimbourg car malgré qu’ils soient dans le cadre du très riche Edinburgh Festival, le lieu était une jolie petite salle. Chose rarissime en Europe : toutes les places étaient assises et numérotées, y compris dans la fosse. Pas de stress pour s’assurer une bonne place que l’on avait choisie sur plan à l’achat.
J’avais peur de ce que pouvait donner un concert avec juste les trois membres du groupe, sans cordes, cuivres ni les autres instruments qui font la richesse de leur son. Certes, j’ai hâte de retrouver une formation plus étoffée qui sied si bien à la magie de leur musique, et j’adorerais qu’ils exportent en Europe l’an prochain leur projet de concerts avec orchestre comme ils l’ont annoncé à Los Angeles, mais je dois dire que ces deux concerts m’ont presque fait oublier leur formation minimaliste.
Presque, parce que cela leur interdit de jouer pas mal de choses de leur répertoire. Et quand ils essaient, cela donne du bon et du moins bon, à l’image de Starálfur qui, à mon avis, ne supporte pas l’absence des instruments qui la rendent si… délicate.
La plupart des morceaux ont donc été réarrangés, parfois on se dit à la fin « ah pourquoi pas, c’était bien », parfois c’est un peu choquant au début puis on se prend au jeu, comme pour Hrafntinna dont les percussions originales ont été « rapatriées chez Orri », qui livre alors une ahurissante prestation.
La disparition d’Hoppípolla ainsi que le fait que la tournée n’était pas le support d’un nouvel album ont donné des setlists plus intéressantes à mon goût, car donnant la part belle à l’album ( ), notamment la très belle E-bow (Untitled 6) et surtout la somptueuse et rare Dauðalagið (Untitled 7). Je pensais qu’ils joueraient l’une à la place de l’autre sur les deux soirs, mais à ma grande surprise le deuxième soir ils nous ont offert les deux titres. Plus Ekki Múkk qu’ils n’avaient pas jouée encore sur cette tournée. 🙂
Concerts « de festival » plus courts que les concerts classiques en salle, mais le 2e soir pour une raison inconnue nous avons eu un long set. Magique. J’ai beaucoup aimé les nouvelles animations et éclairages également.
Mes préférées : Dauðalagið, E-bow, Ny Batterí, Hrafntinna et Fljótavík.
Celle qu’ils pourraient oublier : Yfirborð
Petite déception alors que j’adore ce titre : Starálfur
Une interrogation aussi sur Popplagið que je trouve moins puissante que sur les autres tournées, je me demande si elle n’a pas été écourtée (en auraient-ils assez de la jouer systématiquement comme Hoppípolla ?)

Setlist du 15 août :
Óveður – Starálfur – Sæglópur – Glósóli – Vaka – Hrafntinna – Ny Batterí – Dauðalagið – Festival – Yfirborð – Kveikur – Fljótavík – Popplagið (13)

Setlist du 16 août :
Óveður – Starálfur – Sæglópur – Glósóli – Ekki Múkk – Vaka – Yfirborð –  E-bow -Hrafntinna – Ny Batterí – Dauðalagið – Festival – Kveikur – Fljótavík – Popplagið (15 !)

Setlist de Rock en Seine :
Óveður – Starálfur – Sæglópur – Glósóli – Vaka – Ny Batterí – E-bow – Festival – Kveikur – Popplagið (10)

Sigur Rós aux Nuits de Fourvière

Les prévisions météo sont bonnes pour Lyon ce mercredi. Aussi bonnes que cette nuit magique que Sigur Rós nous avait fait passer il y a trois étés.
Je dois malheureusement annuler mon périple à Lyon et mon concert, aussi j’ouvre cette page pour permettre aux chanceux de publier en commentaire leurs impressions.

Nouveau titre : Óveður

Je n’avais pas rêvé (cf. news précédente) : ils ouvrent bien leur concert derrière un rideau composé, cette fois, de sorte de stores à lamelles qui donnent un visuel de trame plutôt sympa. J’arrête là ma description sûrement incomplète, chacun pouvant se faire une idée sur la vidéo ci-dessus.
Le nouveau titre, Óveður, est une chanson plutôt lente avec un tempo marqué, jouée de façon minimaliste puisque les seuls instruments utilisés sont les percussions, la basse et la voix : Jónsi, chose très rare, n’y joue d’aucun instrument. Son attention est entièrement focalisée sur le chant, avec ses passages en voix de tête. Ce titre, à mon avis, s’inscrit très bien dans la continuité de style de l’album précédent, Kveikur. Les distorsions entendues dans la deuxième partie me laissent perplexes, ainsi que les divers sons métalliques en ouverture (que l’on n’entend pas sur cette vidéo car elle démarre au début du chant).
On a hâte de découvrir d’autres nouveautés…

Vidéo par LiveMusiChannel – Concert Sigur Rós au festival Primavera Sound 2016 – 4 juin 2016